CHINE 6 /31 | MARCHÉ RURAL À JINPING |
CHAQUE ETHNIE A SA LANGUE
Le marché de Jinping se tient tous les 5 jours. C'est un point de rencontre où les différentes ethnies locales telles les Hani, Miao, Yao et Yi se mélangent dans un festival de couleurs qui attiret nos regards. Deux ethnies importantes habitent la région, les Miao-Rouge et les Hani. Chacun ayant sa propre langue. Pour se comprendre c'est, parait-il, la langue chinoise (mandarin) qui est utilisée. Le marché s'étale sur plusieurs niveaux de terrasses reliées entre elle par des escaliers ou des chemins en pente. Les commerces sont regroupés par nature. Cela permet une comparaison plus aisée des produits entre eux. IL N'Y A PAS D'ENFANT AU MARCHÉ Il y a de tout sur ce marché : dans un coin une diseuse de bonne aventure fait tirer les cartes d'un paquet par une perruche, dans un autre coin des parieurs jouent 100 yuans pour deviner combien de pois chiches sont cachés sous un bol retourné. Mais ce sont surtout les femmes qui animent le marché des légumes ou de la volaille. Elles vont et viennent à la recherche d'une bonne affaire. Nous remarquons qu'il n'y a aucun enfant en age scolaire dans le marché car ils sont tous à l'école. |
Il y a du brouhaha mais pas de bousculade, il y a de la couleur et surtout beaucoup de sourires. |
Il n'y a pas d'agitation fébrile, les gens regardent, comparent tranquillement les produits puis se décident à discuter le prix . |
Nous ne savons pas à quelle ethnie appartient cette femme avec la grande coiffe. Curieusement les chinois aussi tournent la tête d'un air interrogateur. Ci-dessous c'est un étalage de tabac coupé en fines lanières. Les fumeurs peuvent consommer sur place ou tester les différentes variétés avant d'acheter |
Ces femmes discutent à la fin du marché, elles ont un air abattu, c'est peut être
que les affaires n'ont pas pu être aussi bonnes qu'elles les auraient espérées.
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Beaucoup de ces personnes sont venues de la montagne. La route de retour est peut être longue et ici
la nuit tombe très vite, dès 19 heures... il faut partir !
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