LA ROUTE EST UNE PISTE

L'objectif est d'atteindre rapidement le Sud-Omo, à proximité de la frontière du Kenia.
La route n'est pas goudronnée, c'est seulement une piste empierrée. Les chauffeurs roulent avec prudence car il y a des enfants ou des animaux sur les bas cotés.

ICI IL Y A UN AUTRE STANDARD VESTIMENTAIRE

C'est le début du paysement dans un autre univers ...
Sur le bord de la piste nous voyons de jeunes femmes Oromo, pieds et torses nus avec une simple étoffe de coton entourant la taille.
Dans un village ce sont des jeunes filles Hamar qui posent pour ganer quelques Birrs tandis qu'un guerrier Hamar avec sa coiffure spectaculaire nous observe avec dédain.

PAYS HAMAR : LE SENS DE L'ESTHETIQUE

Dans le gros village de Key-Afer nous sommes dans le Pays Hamar.
Les femmes comme les hommes, ont un sens très poussé de l'esthétique.
Le guerrier Hamar a une surprenante coiffure qui lui donne un air supérieur.
Il porte sur la tête, un curieux bandeau de perles.
Il porte avec élégance, à la main, un appui-nuque et une canne. L'appui tête a deux fonctions, la première permet de supporter la nuque en position couchée, afin d'éviter d'abimer leur coiffure très sophistiquée. En second usage, il peut servir aussi de tabouret.

Les femmes s'enduisent le corps et leur chevelure tressée, d'huile et d'argile. Elles se couvrent les hanches d'une peau de vache, portent de nombreux bracelets en étain, des colliers de perles multicolores et de coquillages blancs. La femme Hamar porte sur la tête une étonnante calebasse elle est fière de porter une incroyable parure de cauris (coquillage qui servait autrefois de monnaie).

Le modernisme est visible par ces chapelets de bidons en plastique vendus dans les petits commerces et qui servent à transporter l'eau pompée à la fontaine commune.

Ce soir ce fut un bivouac avec la tente à Jinka

OFF du Jour
Le cours du jour pour chaque photo prise est de 1 Birr (environ 0,1€) .
Ils ont l'oreille fine ... ils compte les "clics" et exigent les birs correspondants ! Passez les billets !