KIRGHIZSTAN 5 / 12 |
L'INCROYABLE VALLÉE DE SKAZKA |
SKAZKA : UNE SPECTACULAIRE STRUCTURE GÉOLOGIQUE Nous continuons à longer le lac Yssik-Kul par le Sud en visitant toutes les particularités géologiques du secteur. |
DES ROCHES SCULPTÉES PAR L'ÉROSION DES SOLS Nous prenons une piste pour entrer dans la vallée de Skazka et faire une petite randonnée dans un canyon au milieu des formations rocheuses sculptées par l'érosion des sols. La yourte du gardien du site marque l'entrée de notre parcours pédestre. Le paysage est spectaculaire, des aiguilles de roches plus dures pointent fièrement vers le ciel, au milieu d'un univers minéral constitué de petites collines aux formes de croupes arrondies et ravinées. |
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D'ÉTROITES LIGNES DE CRÊTES ARRONDIES Le chemin serpente dans ce paysage étrange coloré en brun rouge et parsemé de taches verdatres par une maigre végétation de type méditerranéen. Nous marchons en équilibre sur d'étroites lignes de crêtes arrondies ou aux fonds de ravines glissantes provoquées par les petits gravillons qui ont été entrainés par l'érosion des eaux. La nature a façonné de curieux bas-reliefs qui font penser à des animaux préhistoriques plaqués sur un flanc de la colline sédimentaire. |
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LA PAUSE PIQUE-NIQUE PUIS UNE SÉANCE DE CHASSE AVEC LE FAUCONNIER KIRGHIZE La chaleur avait vite grimpé dans le canyon de Skazka, le retour au bord du lac nous apporta de la fraicheur. La pause pique-nique fut bien venue en attendant l'arrivée du fauconnier, père et fils, et de son aigle apprivoisé. |
UN EXERCICE DE CHASSE AVEC L'AIGLE ... ET DES PHOTOS C'était un aigle sauvage que le fauconnier avait capturé. Il l'avait dressé pendant 6 mois avant de pouvoir l'utiliser pour chasser du petit gibier. Une ravine en surplomb de l'aire de chasse permettait de faire une démonstration en vol de la capture d'un leurre, puis du geste de récompense à l'aigle, par son maitre. Pour donner un peu plus de réalisme à ce type de chasse, ce fut un lapin bien vivant qui fut utilisé. Innocente future victime ! Notre angoisse d'assister à un meurtre en vrai, fut heureusement vite dissipé, car le lapin courant en zig-zag a eu raison du vol mortel du prédateur, en réussisssant à lui échapper et à se cacher sous un buisson. Ouf ! Passons sur l'épisode photos-souvenir avec l'aigle encapuchonné au bout du bras...un constat : il est plus lourd qu'on se l'imagine ! |
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CAP AU SUD ! EN ROUTE VERS NARYN |
AVEC L'ÉTÉ LES CHAMEAUX SE DÉPOUILLENT Nous avons quitté le lac Yssik-Kul pour filer vers le sud en direction de Naryn. Nous allons affronter les premiers vallonnements du Tian-Chan. Avec l'altitude le paysage devient plus désertique, la végétation est rare, c'est là que nous rencontrons des chameaux dont le pelage d'hiver se détache en lambeaux. Ainsi, avec l'été les chameaux se dépouillent et se mettent à nus ! NOUS PRENONS ENCORE DE L'ALTITUDE, LES NEIGES SONT LÀ ! En quelques kilomètres la transition fut brève, la température a vite fraîchi, car nous venons de prendre encore de l'altitude et les neiges sont là. Nous sommes maintenant à plus de 3 000 M, il nous parait surprenant de ne voir que des montagnes arrondies, comme usées, sans découvrir à proximité un pic pointu comme on peut les voir dans les Pyrénées ou les Alpes. Il est bien bizarre ce Tian-Chan qui prétend avoir des sommets à plus de 7 000 M ! Une explication géologique du Tian-Chan s'impose ! |
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UN ARRÊT, ALORS C'EST L'ACCUEIL LÉGENDAIRE DES NOMADES Peu après avoir franchi un col nous nous arrêtons non loin de yourtes proches de la route pour prendre des photos du paysage. Les enfants viennent à notre rencontre, la maman nous invite à venir jusqu'à la yourte, elle en ressort avec une théière, des tasses de thé et des biscuits. C'est l'accueil légendaire des nomades, le refuser ça les vexerait et nous serions des gens grossiers. Les enfants sont habillés chaudement, ils ont des bonnes frimousses. L'un d'entre eux, un petit coquin en anorak bleu clair, joue le pitre en nous faisant une démonstration de roulades des yeux ! |
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