Precedent Accueil Suivant
NOUVELLE ZELANDE 8 / 24 ILE du SUD : VIGNOBLES du MALBOROUGH

Le DETROIT et les SOUNDS

Les nuages restent bas, la traversée du détroit de Cook est brève car il n'y a que 20 Km entre les 2 iles.
Pour atteindre le port petit port de Picton c'est la surprise d'une longue navigation dans les "Sounds" qui sont
un dédale de fjords nous donnant un modeste aperçu d'une nature propice aux futures randonnées cotières.


Le VIGNOBLE du MALBOROUGH !


Nous franchissons un petit col au-dessus de Picton et plongeons dans la vallée du Malborough.
Paradoxalement cette partie Nord-Est de l'ile du Sud jouit d'un climat agréablement chaud avec un grand nombre d'heures d'ensoleillement (2500 heures) qui favorisent le développement de la viticulture.
Sur un arrière plan de collines nous sommes surpris de voir le vignoble du Malborough recouvert de grands filets.
Lors de notre visite des chais "Henri Bourgeois" nous apprenons que le vignoble doit se protéger du ravage des oiseaux qui nésitent pas à venir picorer les grains bien avant la vendange !
Nous avons été invités par Mr H. Bourgeois, Sancerrois d'origine, à venir découvrir son exploitation d'une soixantaine d'hectares nouvellement crée en Nouvelle Zélande, faute de place pour développer son vignoble du Sancerre en France.

C'est un étrange habillage qui enveloppe le vignoble avec ces vastes filets...
... une chapelle a été reconstruite sur le coteau pour rappeler le Sancerrois !
Le moment de vérité est venu avec la dégustation en "aveugle" des différents assemblages. L'un d'entre eux était un authentique Sancerre.
A notre grande surprise nous avons, presque tous, préféré le cru local dont les cépages sont identiques à ceux qui sont cultivés en France.
Le travail rigoureux d'harmonisation entre les cépages et la nature des sols a permis d' obtenir ce résultat mis en valeur par un talentueux oenologue.
Ici nous sommes au début de Février, c'est l'équivalent d'un début de mois d'Août en France, or le raisin est presque à maturité.
Les grappes sont déjà belles, mais nécessitent un suivi attentif du taux de sucre et de l'acidité car ici sous ces latitudes (41° sud, l'équivalent du Rioja en Espagne) le soleil chauffe et le grain murit très vite !
Après notre passage on nous a annoncé que la vendange 2010 était un succès !