VIETNAM 10 / 29 | HÔI AN : ESCALE PORTUAIRE CHINOISE et JAPONAISE |
UN LIEU D'ÉCHANGES POUR LES MARCHANDS Au 17ème siècle Hôi An était une étape importante des marchands portugais, chinois et japonais. C'est toujours un lieu d'échange de marchandises : étoffes, porcelaine, soie, sucre, poivre ... Les vents des moussons ponctuaient le rythme des navigations obligeant les commerçants à s'installer sur place. Par chance son port ensablé n'a pas permis aux navires américains de s'y aventurer, préférant à proximité le port de Da Nang . C'est donc une ville préservée avec son quartier japonais et son quartier chinois séparés par une rivière mais néanmoins reliés par un pont. La légende locale le dit indestructible. A l'intérieur du pont, un petit temple sert également de tribunal pour régler, en terrain neutre, les problèmes de cohabitation des 2 communautés. A l'extrémité du pont une surprenante statue d'un chien symbolise l'achèvement du pont en 1593 l'année du chien. |
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UNE VIE RYTHMÉE PAR LES MOUSSONS Respectant la tradition séculaire, Hôi An est resté un petit port autour duquel tourne toute l'activité économique : la pêche, le négoce, les importations et le stockage des marchandises. Autrefois, prisonniers du rythme alternatif des moussons les commerçants-navigateurs devaient y séjourner durant les mois d'été en attendant les vents plus favorables pour retourner au Japon ou en Chine. Ils louaient des maisons en front de mer, assez profondes pour être à la fois commerce, résidence et entrepot en arrière cours. Ces maisons sont toujours là. Nous parcourons la ville et tombons sous le charme de ces boutiques colorées ou de ces intérieurs de vieilles demeures que nous sommes invités à visiter. Le soir c'est un festival de lampions qui donne à la ville un air de fête dans la chaude quiétude de la nuit. |
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