BIRMANIE 5 / 29 |
LA DESCENTE DE L'AYEYARWADI DE MANDALAY À PAGAN |
UNE JOURNÉE DE CROISIÈRE LE LONG DES BERGES DE L'AYEYARWADI C'est au petit matin que nous montons dans le ferry qui va de Mandalay au Nord jusqu'à Pagan. |
LES RIVES SONT TOUJOURS EXPLOITÉES POUR L'AGRICULTURE Le fleuve est riche en alluvions, c'est un peu une terre bénie pour les riverains de l'Ayeyarwadi que d'y faire pousser du riz et des légumes sur ces riches sols libérés des crues. Nous voyons de nombreux villages temporaires, habitats précaires sur des zones inondables, ils sont batis sur les berges le temps d'une récolte. LE FLEUVE RESTE UN IMPORTANT AXE DE COMMUNICATION Nous y voyons toujours beaucoup de petits bateaux transportant des charges d'une rive à l'autre, nous observons encore quelques chalands chargés de sables, de bois ou de panneaux tressés de bambous ... mais notre ferry n'est plus ce petit omnibus qui s'arretait de nombreuses fois pour charger ou decharger des passagers et des marchandises. Nous ne voyons plus sur la rive, comme autrefois, les gens attendre leur moyen de transport et faire du petit commerce avec les voyageurs en transit. En dix ans les choses ont changé, le charme de la croisière fluviale a partiellement disparu au profit de la vitesse et de l'économie. Nous sommes arrivés à Pagan bien avant la nuit. |
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LA CROISIÈRE FLUVIALE SUR L'IRRAWADI ... IL Y A DIX ANS |
C'était en 2006 ... Ce n'était pas un bateau pour touristes. C'était un ferry journalier qui assurait le transport des gens et des marchandises le long de l'Irrawadi. |
Nous étions partis de bonne heure, avant le lever du soleil. Il y avait un peu de vent, il faisait assez frais. Tous les passagers étaient emmitouflés pour se protéger du froid. |
... Martine avait trouvé la solution en sortant sa couverture de survie de son sac à dos. Déguisée en Bouddha doré, elle faisait sourire les femmes birmanes assises à coté de nous. |
Le port fluvial est une simple halte provisoire sur la berge. Ici le fleuve n'est pas très profond, le pilote devait être très attentif au risque d'ensablement. |
Nous étions attendus ! Sur la berge les nouveaux passagers attendaient patiemment la fin de l'accostage et la mise en place des passerelles de planches. |
Très vite ce fut l'assaut des vendeuses. Pour une poignée de kyatts (quelques centimes d'euro) nous avons eu des samousas, des bananes ou des fruits délicieux. |
Les paquets ont pris le relai des vendeuses, tout se passe dans l'ordre sans bousculade. |
Il n'y a pas de quai, ce sont 2 planches de bois en équilibre précaire qui servent de passerelles. |
Vu du dessus nous assistons au chargement d'une petite pirogue qui devra atteindre l'aitre rive du fleuve. |
Il y a beaucoup d'animation sur la rive. Ce char à 2 zebus est conduit fièrement par son bouvier. |
Les familles se retrouvent, le débarquement prend fin, les charettes sont chargées ... |
... en route vers le village. |