Il faisait nuit lorsque, venant de Paris, nous avons atterri à l'aéroport Khomeini de Téhéran. Nos premières impressions seront donc essentiellement nocturnes.
Les procédures de police ont été rapides. Notre guide Farahmand, posté après la douane, nous attendait et nous emmena jusqu'à sa voiture personnelle.
Nous partions pour une petite aventure touristique de plus de 4000 Km à travers la République Islamique d'Iran.

Pour nous mettre dans l'esprit du pays, et cela dès la salle d'embarquement d'Orly du vol Iranair, toutes les femmes avaient la tête couverte avec un foulard. Hors de la chambre (sphère privée) Martine portera le foulard pendant tout le séjour !

Le centre de Téhéran est à une soixantaine de kilomètres de l'aéroport.
Une belle autoroute nous permet de passer devant le Mausolée de l'Imam Khomeiny.
Bienqu'il soit 23 heures, nous nous sommes arrêtés pour parcourir un gigantesque complexe religieux. Même la nuit, c'est un lieu de vie. C'est un lieu de prières, c'est un centre social et c'est éventuellement un abri pour les quelques miséreux qui sont en manque de toit.
Nous nous déchaussons, les femmes passent d'un coté, les hommes de l'autre et nous allons jusqu'à l'enceinte verte de la tombe de l'Ayatollah Khomeiny.

THÉHÉRAN : UNE GIGANTESQUE CAPITALE

Téhéran est une mégapole d'environ 14 millions d'habitants avec sa banlieue. Elle s'étend sur une cinquantaine de kilomètres au pied de l'Alborz qui culmine à plus de 5600 mètres.
La ville nous semble très polluée par le trafic automobile. Pour circuler et découvrir la ville nous avons utilisé le métro.

Notre première impression de la rue est cette uniformité de la tenue vestimentaire des femmes.
La couleur noire de ces silhouettes est pour nous d'une grande tristesse.
Pendant tout l'itinéraire nous avons vu très peu d'iraniennes porter un foulard de couleur comme dans ici dans le métro.

CONDUIRE À THÉHÉRAN EST UN CAUCHEMAR

L'entrée sud de la ville est marquée par cette monumentale porte au centre d'un rond point. La très dense circulation automobile est un cauchemar car ici les règles de conduite du code de la route semblent facultatives de jour comme de nuit ... les feux rouges sont allègrement grillés ! Heureusement la circulation est lente. Nous constatons que pour le piéton la traversée de la chaussée sur un passage dit "protégé" présente manifestement un risque !