UNE OASIS AU MILIEU D'UN DÉSERT ARIDE

C'est par une belle autoroute que nous prenons la direction du Sud.
La circulation automobile est fluide, nous roulons sans problème à environ 100 - 110 Km/h.
Mais attention ! Ici, les contrôles radar existent comme chez nous !

Le paysage que nous traversons est d'une grande aridité, il n'y a pas d'habitation et pratiquement pas de cultures.
Partout c'est de la rocaille avec quelques buissons d'épineux.
Enfin Kashan apparait au loin. C'est une large oasis située entre le grand désert salé du Dacht-e-Kavir et les montagnes du Zagros.

Trouver de l'eau et de la fraicheur nous semble être une gageure.
C'est cependant le miracle que nous allons découvrir dans le célèbre parc Fin de Kashan.
En ce début d'après-midi nous avons apprécié la douceur du lieu avec ses ombrages, ses bassins, ses petits canaux avec leurs jets d'eau, le bruissement d'une source intarrissable. Un petit paradis !
Dans ce cadre magnifique au bord de l'eau qui ruisselle nous avons dégusté un thé dans la cour du petit palais Qadjar (XIXème).

Kashan,était autrefois une oasis prospère, car elle était une étape importante sur la route de la soie après la traversée du désert du Dacht.
Au XVIIIème siècle, de riches négociants se sont construits de magnifiques demeures aux multiples espaces et où vivait tout un clan familial.

Les façades sont ouvragées, les batiments sont séparés par de larges cours intérieures avec un bassin ou une roseraie.
Les décorations murales sont l'oeuvre de peintres miniaturistes. Les tours de vents adoucissent la température des lieux.

Avant le crépuscule, en glissant un petit billet au portier, nous avons pu accéder à la terrasse d'une ce ces belles maisons patriciennes de Kashan.
C'est le calme du soir, la douce température et la sérenité des lieux, à peine troublée par le vol des oiseaux, ont libèré notre imagination pour rêver !