Aujourd'hui, Persepolis conserve une majesté époustouflante avec son escalier monumental, sa Porte des Nations gardée par des colosses sculptés au corps de taureau ailé et à tête humaine, ses ruines de palais et ses colonnes élancées aux bas-reliefs somptueux.
Le plus frappant dans les ruines de Persepolis, ancienne capitale de l'Empire Perse sous Darius 1er et suivants (VIème siècle av JC) est l'absence de violence dans toutes les représentations en bas-reliefs qui ornent les murs de pierre.
Certes ce sont des soldats mais ils ne sont pas en train de se battre. Leurs armes ne sont pas dégainées. Bien au contraire, les personnages des 27 nations qui composent l'Empire apportent des présents à leur suzerain.
C'était une capitale d'apparat, un lieu de célébration de l'unité de l'Empire où, au printemps à la fête de Norouz selon le calendrier Mazdéen, les délégations se rendaient pour faire allégeance en portant leurs tributs.
Les rois Achéménides tenaient leur pouvoir du Dieu Ahura Mazda. Cet aspect religieux n'apparait que sous le symbole (ci-contre) du Seigneur Sage.