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Etape 27 : TRICASTELLA - SARRIA
Journée du 17 JUIN - 22 Km
Samos, Monastère Benedictin
Moanastère Xan Julian de Samos
UN DÉTOUR PAR L'ABBAYE DE SAMOS

En partant de Triacastella je voulais faire la route la plus directe .... et je me suis trompé, j'ai suivi le balisage de la route alternative qui passait par l'imposant monastère de Samos.
En lisant mon guide du pélerin je savais que ce monastère (Xan Julian) avait été fondé au VI° siècle et sévèrement détruit par un incendie en 1558. J'ai pensé que c'était peut être une aubaine de le visiter.

IL NE RESTE PAS GRAND CHOSE !


En dehors de la galerie restaurée du cloître, il n'en reste pas grand chose à voir.
C'est là que j'entends parler d'une mystérieuse politique de "desamortization" appliquée en Espagne au XIX° et XX°s.
Je croyais que ce n'était qu'une vente des biens de l'église dans un cadre purement anticlérical. C'est en fait la vente des biens improductifs accumulés par les ordres religieux ou la noblesse afin de les revendre à la classe moyenne pour les rendre productifs (cela ressemble de très loin à la confiscation et la vente des Biens Nationaux à la révolution française).
Samos Galerie du cloitre

SARRIA


Le passage du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par le village de Sarria a favorisé son passé médiéval et l'édification
de nombreuses constructions ecclésiastiques dont le monastère de la Madeleine transformé en moderne gite pour les pélerins.
Après m'y être présenté pour assurer mon couchage j'ai décidé d'aller découvrir la ville et de commencer par y prendre un déjeuner !
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Sarria Monastère de la Madelein Sarria cloitre du monastère
Pablo le Brésilien

PABLO LE BRÉSILIEN ...

Au hasard d'un restaurant je retrouve Pablo le Brésilien. Je l'avais perdu depuis quelques jours.
J'aime la faconde et la truculence du personnage.
Il animait à lui tout seul les soirées en gite avec ses anecdotes ou sa façon de commenter ce qu'il avait vu dans la journée.
Pablo accélérait le pas pour atteindre rapidement Santiago car il souhaitait rentrer vite à Rio, pour ses affaires mais surtout pour voir les 1/2 finales du Mundial de Football... Il me disait : "on est obligé de gagner, sinon, c'est la révolution dans le pays car on a tout sacrifié pour le Dieu du Foot"

... ET AKIO LE JAPONAIS ...

J'ai diné ce soir avec Akio le Japonais.
On se connait depuis Pampelune. Je lui avais raconté que j'avais travaillé pendant 20 ans avec une grande entreprise japonaise. Nous avions de la sympathie et du respect l'un pour l'autre.
Pendant les premiers jours de notre Camino je le voyais arriver 1/2 heure après moi, tout rouge, et plus ou moins épuisé, mais il ne voulait pas le montrer ... question d'honneur !
Chaque jour il me présentait une carte pour savoir où je comptais dormir le lendemain. Il partait avant moi le matin, je le dépassais à mi-étape pour arriver avant lui au gite. Cétait devenu un jeu tacite entre lui et moi ! On se comprenait mais on ne se causait pas ! Ce soir là on a fait du "jap-english" tout aussi incompréhensible pour l'un comme pour l'autre. Bernard, le français barbu, a du bien rire du cocasse de la situation !

Bernard, Claude et Akio Le renard et le coq
Refuge à l'abandon


UN PETIT REFUGE À L'ABANDON


Ça ! c'est aussi le Camino en Galice ...