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ÉTAPE 10 : LE BLEYMARD - FINIELS |
 
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 LA MAGNIFIQUE RANDONNÉE DU MONT LOZÈRE |
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LA CHANCE EST POUR NOUS ... PAS DE BROUILLARD
Le ciel reste couvert mais la tempête est temporairement terminée. La chance est pour nous car il n'y a pas de brouillard pour faire l'ascension du Mont Lozere (1699 M) le point haut de notre parcours. LA MONTÉE EST PONCTUÉE PAR DES HAUTES PIERRES Nous grimpons 650 M dans un immense espace doucement vallonné. Le paysage parait désolé, l'herbe a été jaunie par l'été tandis que l'abondante bruyère colore le paysage de ses taches brunes. C'est magnifique ! Le tracé du chemin est marqué par des grandes pierres régulièrement dressées. Elles servent de repères en cas de brouillard car, ici en hiver, c'est un terrain de jeu enneigé pour les skieurs. UNE ÉTRANGE FRONTIÈRE HISTORIQUE Curieusement le mont Lozère a tout d'une zone frontière, il séparait en son temps pays Franc et pays Wisigoth, puis Royaume de France et Comté de Toulouse, et plus tard le Gévaudan catholique des Cévennes protestantes. |
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LA DESCENTE VERS LE GITE DE FINIELS |
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LA LUGUBRE TRAVERSÉE D'UNE FORÊT DE SAPINS RABOUGRIS
L'autre versant du mont Lozere (face au sud) est totalement différent. L'étroit sentier serpente au milieu d'une forêt de résineux rabougris battus par les vents. C'est un décor lugubre d'un autre monde. L'ambiance est devenue encore plus sévère lorsque le ciel s'est assombri de nuages menaçants. Par surprise l'horizon s'élargit au bout du chemin, les Cévennes sont devant nous. QUELQUES GOUTTES POUR HÂTER LA DESCENTE VERS LE GITE Il est temps de hâter le pas dans la descente vers Finiels, nous dépassons même un randonneur et son âne. Le vent se lève, par prudence nous enfilons nos capes pour éviter d'être trempés. Avec les premières gouttes nous atteignons à temps un joli gite construit en belles pierres de granite. |
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