ÉTAPE 12 : MIJAVOLS - FLORAC |
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DESCENTE VERS FLORAC AU PIED DU CAUSSE MÉJEAN
Ce matin il faisait frais en quittant Mijavols. Pour nous réchauffer nous avons marché d'un bon pas. En moins d'une 1/2 heure nous avions rejoint le GR70 sur notre itinéraire principal. Le chemin en légère descente laissait apercevoir de temps en temps de belles perspectives sur le paysage des Cévennes . LES GOURMANDISES DU CHEMIN Nous marchons plein Ouest. Le chemin est facile . À la sortie de la forêt de Ramponenche nous découvrons devant nous la falaise du Causse Mejean et la vallée du Tarnon. Sur le bord du chemin des belles mures noires sollicitent notre gourmandise, nous n'avons qu'à tendre les bras pour les cueillir. LES PAPILLONS Je remarque que nous progressons plus lentement que d'habitude. Les mures, les papillons et le paysage à photographier ... sont autant de bonnes raisons pour s'arrêter et apprécier ces moments privilégiés que la nature nous offre par une belle journée de septembre. |
FLORAC |
À FLORAC NOUS AVIONS UNE PETITE FAIM
Lorsque nous arrivons à Florac c'est largement l'heure du déjeuner. Il fait chaud et nous avons une petite faim. Nous ne chercherons pas longtemps le restaurant où déjeuner. Nous nous sommes attablés sous une treille donnant sur une placette à proximité de l'info-tourisme. La salade gourmande avec les produits du pays a satisait largement l'exigence de nos estomacs. URBAIN V L'ENFANT DU PAYS FUT PAPE EN AVIGNON Avec la plaquette donnée par l'office du tourisme nous sommes partis sur un itinéraire de découverte de la ville et de son histoire. Florac dispose d'un chateau féodal du XIII° siècle détruit pendant les guerres de religion, d'un couvent avec une devise gravée au fronton «multa renascentur quae jam cecidere », et s'honore d'un illustre enfant du pays élu pape à Avignon en 1362 sous le nom d'Urbain V. Florac a été tourmentée par la guerre de religion dès 1560, la révolte des Camisard (1702) marqua l'occupation de la ville par les dragons du roi chargés de la répression . A noter que la liberté de conscience des protestants ne sera acquise qu'en 1787 avec l'Édit de tolérance stipulant qu'il n'est plus nécessaire d'être catholique pour être déclaré Français. |
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