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ÉTAPE 16 : SALTEBOUC - AIGLADINES |
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SAINT ETIENNE - VALLÉE - FRANÇAISE |
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UN BEAU VILLAGE CEVENOL
Pour rejoindre le GR70 nous n'avons pas eu besoin de retraverser le Gardon par le gué comme à l'aller. Un chemin de traverse au flanc de la colline puis un pont nous ont permis d'arriver rapidemment à St Etienne-Vallée-Française. Notre arrivée par le hameau des Solièges nous a fait découvrir depuis l'Est un beau village cévenol avec ses maisons blotties entre son église et son chateau. Ce village porte un nom curieux qui provient probablement du fait que la ville de St Etienne était au VI ème siècle une enclave Franque coincée en territoire Wisigoth. DES RUES ETROITES ET DES GRENIERS OÙ L'ON TISSAIT LA SOIE A la recherche d'une boulangerie pour nos sandwichs nous avons arpenté les ruelles étroites de ce village de 530 âmes. Nous constatons que de nombreuses maisons sont à vendre traduisant la réalité de l'exode rural vers les villes de la région. Au XIX ème siècle la richesse de la ville était liée à l'élevage du ver à soie puis à sa filature qui se faisait dans les greniers. La maladie du ver à soie, causée par un champignon, détruisit totalement cette industrie manufacturière et causa la ruine de la ville. |
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LA GRIMPÉE DE LA BARRE DES CÉVENNES Pour atteindre St Jean du Gard depuis St Etienne il nous a fallu franchir la barrière des Cevennes. C'était une petite grimpette de 350 M pour passer au col de St Pierre à la cote 597 M. Le chemin est difficile car il est très raviné par les pluies violentes qui ont dénudé le sol pour laisser aparaître les cailloux. Notre progression fut plus lente. LA VOIE ROYALE N°107 PASSAIT ICI PAR LE COL Au passage du col St Pierre une stèle rapelle que la route royale N°107, datant de 1824, y avait été construite pour relier en sécurité les villes de Nimes à St Flour. C'était en remplacement d'un ancien axe souvent enneigé pendant l'hiver : la célèbre "Corniche des Cévennes" qui avait été spécialement aménagée au XVIème siècle pour permettre aux dragons du roi de surveiller les mouvements suspects dans les vallées adjacentes. DESCENTE VERS LA VALLÉE DU GARD Le chemin de descente a été encore plus pénible qu'à la montée. Très pentu, il fallait être vigilant pour ne pas se tordre la cheville. Pour Martine les bâtons ont été une aide certaine pour assurer sa stabilité dans les passages pierreux. |
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SAINT JEAN DU GARD |
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STEVENSON Y TERMINA SA RANDONNÉE ANIÈRE
"Long trajet que la descente à St Jean du Gard !" s'exclame Stevenson dans son journal. "Nous avons parcouru 15 miles et gravi une montagne escarpée en un peu plus de 6 heures ! Comme je me trouvais à présent dans une région civilisée, je decidai de vendre mon amie et de partir par la diligence de l'après-midi ." Pour nous ce n'était pas la dernière étape de marche ... notre but est d'aller jusqu'à la ville d'Alès ! LE GARDON Au hameau de "Pied de Côte" nous atteignons la rive du Gardon. Nous longeons de belles maisons, anciennes fermes en pierre de granite. Dans un petit espace en surplomb de la rivière un figuier généreux nous a donné le plaisir de savourer quelques figues tout en observant un peu plus bas un héron immobile en train de pêcher. |
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LES AIGLADINES |
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UNE FIN D'ÉTAPE DIFFICILE
Nous ne nous attardons pas à St Jean du Gard car nous avons encore 2 heures de marche (en montée) pour atteindre notre gîte des Aigladines. Nous commençons à ressentir dans les jambes la fatigue de la journée. LE GITE DU MAS D'AUDIBERT Le Mas d'Audibert est une belle propriété joliement arborée sur la pente de la barrière des Cévennes. Son propriétaire est un artisan paysagiste. Après le sas d'accueil, où nous retrouvons notre valise, nous montons sur une terrasse où une boisson raffraichissante nous attendait. À la tombée de la nuit, au moment du coucher du soleil, notre table d'hôte se tiendra sur cette même terrasse avec 4 autres randonneurs de passage. |
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