N'GORONGO : LES PATURAGES DES MASAÏS

L’aire de conservation du Ngorongoro est restée une région pastorale malgré la protection des animaux sauvages.
Depuis sa création du Parc en 1959, il a été voulu de concilier l’existence d’une faune sauvage protégée avec la présence des pasteurs Masaïs.
Les Masaïs ont été délogés de la zone du cratère mais ils sont tolérés dans la zone périphérique de conservation protégée.
Selon la tradition le village est protégé des animaux sauvages par une palissade de bois qui en fait le tour.

PATURAGES RESERVÉS

Les bovins, les grands cervidés et les girafes paturent dans la zone extérieure du cratère du N'Gorongo sous le contrôle des bergers masaïs habillés de leurs traditionnelles draperies de couleur rouge.

LES GORGES OLDUPAI

C'est l'un des sites pâléonthologiques les plus importants d'Afrique de l'est.
Ici fut découvert en 1959 un crane d'australopithèque vieux d'environ 3,5 millions d'années.

UN SITE EXTRAORDINAIRE, UNE VISITE SURPRISE

Olduvai Gorge est un site en Tanzanie qui détient les premières preuves de l’existence d’ancêtres humains. Les paléoanthropologues ont trouvé des centaines d’os fossilisés et d’outils en pierre dans la région datant de millions d’années, ce qui les a conduits à conclure que les humains ont évolué une longue période en Afrique de l'Est.

Les gisements d'Olduvai ont donné les restes fossiles de plus de 60 homininés (membres de la lignée humaine), fournissant le record le plus continu connu de l’évolution humaine au cours des 2 derniers millions d’années, ainsi que le plus long enregistrement archéologique connu du développement des industries de l’outil en pierre.
Les gorges d’Olduvai  sont classées au  patrimoine mondial de l’UNESCO 

NOTRE PREMIER MAILLON : L'AUSTRALOPITHÈQUE ?

C'est dans cette région du grand rift, allant de l'Ethiopte à la Tanzanie, que l'on a trouvé les traces de l'Australopithèque très propbablement premier maillon de l'humanité.
Des planches anatomiques expliquent l'évolution osseuse et musculaires entre les grands singes et les premiers hominidés avec les conséquences sur l'assise des pieds dans la démarche au sol.

ICI, LES PREMIERS PAS DE L'HUMANITÉ

Nous avons fait un court arrêt dans le musée archéologique d'Oduvai situé dans les limite du Serengeti à proximité d'un village Masaï.
Personnellement j'ai eu de l'émotion devant ce crâne d'un lointain ancêtre de près de 2 millions d'année et en particulier de ces incroyables empreintes de pas fossilisées dans l'argile prouvant l'aube de la bipédie humaine.

Le musée est bien documenté, il retrace l'épopée du début des hominidés qui ont du et su s'adapter à l'évolution des conditions géographiques et climatiques de son environnement en quittant la vie dans les arbres pour évoluer vers une vie plus souvent en contact avec sol dans une savane plus ouverte et nécessitant le dévelopement la bipédie.
C'est passionnant à découvrir !

UNE HALTE ....

En franchissant l'entrée du Parc de Serengeti nous avons fait une halte pour nous désaltérer.
En escaladant les quelques rochers du lieu nous avons découvert ce joli petit lézard multicolor.
C'est un Agama -Mwanzae aus couleurs de spider-man qui semble peu presser de s'enfuir!

LES PIECES DE RECHANGE ARRIVENT EN AVION

Vers 17h nous entrons sur le petit parking de l'aérodrome du Serengeti.
Avec un peu de patience et d'attente, John récupère son précieux colis.
C'est un nouvel arbre de transmission aux roues arrières dont nous avons grand besoin pour continuer notre périple. Depuis ce matin nous roulions en mode dégradé en traction avant, mais pour la suite et par sécurité il fallait disposer du mode 4X4 pour franchir les obtacles attendus.


UNE NUIT TROUBLÉE PAR DES RUGISSEMENTS

Après le diner nous avons installé nos tentes en toute confiance au campde Nyani... la nuit tropicale semblait paisible cependant nous avons été réveillés par des bruits sourds , des grognements bizares, des feulements qui nous ont rappelés que nous étions encore en terre ennemie ... cette fois-ci sur le territoire des lions !
Personne n'est sorti dehors cette nuit pour savoir ce qu'il en était.