CHANGUU ISLAND

En face de la côte Ouest de Zanzibar s'égrennent plusieurs petites iles à moins d'une heure de navigation en petit bateau à moteur.
L'ile la plus importante de Changuu servait jadis de prison pour les esclaves en rebellion.
Quand le marché aux esclaves fut interdit par les britaniques en 1873, l'ile devint une prison puis un centre de quarantaine pour les immigrants indiens.

DES TORTUES GÉANTES Y VIEILLISSENT EN PAIX

Aujourd'hui une petite partie de l'ile a été aménagée pour accueillir des tortues géantes issues et importées des iles Seychelles. Ces animaux d'une autre ère à l'aube des temps portent sur leurs écailles le chiffre de leur age appoximatif : 117 ou 142 ans, etc...Impressionnant !
Les tortues géantesi vieillissent ici en paix. Leur enclos, parsemé de feuilles de salades ou d'autres verdures appréciées des tortues, nous aparut assez triste et sale. Nous ne sommes pas restés longtemps à les observer.

LA RÉSIDENCE DU GÉNÉRAL MATTHEWS

En 1873 la traite des esclaves été interdite, l'ile fut rachetée par le Général Matthews, officier britanique et commandant en chef de l'armée du Sultan. Ce nouveau chef avait pour mission de mettre un terme au traffic des esclaves.
Nous avons visité les installations de cette ancienne résidence de luxe du XIX ème siècle.


L'ANCIENNE SALLE DES VENTES DU MARCHÉ AUX ESCLAVES

La résidence du Général bénéficiait d'un luxe certain pour l'époque qui peut faire encore envie maintenant.
Néanmoins le passé a laissé des traces moins glorieuses, dans l'enceinte de la résidence, il subsiste un espace clos avec estrade qui aurait été utilisée autrefois pour exposer et vendre aux enchères les esclaves.
Tout à coté un escalier, donnant à un accès protégé sur la mer; permettait d'exporter les esclaves achetés vers leurs lieux de captivité.
Nous avons ressenti de l'émotion pour ces pratiques et traffics d'un autre temps.

PLAGE DE RÊVE ...?

Nous sommes partis au Nord de l'ile de Zanzibar vers une soit disant plage de rêve ...? ... le paradis ...?
Certes : il faisait chaud, le soleil était éclatant, la mer avait de belles couleurs, tout donnait l'envie d'aller y plonger une tête.
Etions--nous au paradis ?
Actuellement c'est une destination de choix, très prisée par les touristes.
Nous trouvons qu'il y a trop de monde, le petit coin de plage où nous sommes arrivés est surpeuplé.
Il a fallut jouer des coudes pour trouver une place sur le sable auprès de l'eau.
Nous avons eu encore plus de la peine en voyant ces quelques pseudo-bergers masaïs d'allure si fière par leur haute stature, rabaissés en rôle de larbins de plage en quète d'un gagne -pain. C'était une vision déprimante !

Pour digérer ce faux paradis, heureusement nous nous sommes retrouvés le soir en bordure de plage pour un diner sympatique entre amis.

LES COLOBES ROUX DU PARC DE JOZANI

Pour gagner le Sud-Est il faut passer à proximité du Parc Jozani.
C'est une réserve naturelle de 50 Km², la dernière forêt vierge de l'ile qui est célèbre par sa colonie de colobes roux de Zanzibar.

Nous avons passé 2 bonnes heures dans cette réserve où la riche végétation abrite des espèces de papillons et des oiseaux rares.

Mais les stars de ses sous-bois sont sans contestation les colobes roux de Zanzibar qui ont joué les vedettes devant nos objectifs .
Ces singes étant peu farouches, il suffisait de lever la tête pour saisir leurs attitudes et leurs mimiques.
Ce fut un festival pour nos appareils photos ou nos caméras.

VERS JAMBIANI ... LOIN DE LA FOULE ET DES TOURISTES

Nous avons continué vers le Sud-Est en direction de Jambiani en espérant être loin de la foule et des touristes de plage.

En étant sur place puis en allant frapper à quelques portes nous avons trouvé rapidemment un petit coin tranquile sur le bord de l'eau avec une grande plage à perte de vue et des 2 appartements sympas, les femmes d'un coté et les hommes de l'autre.

Pour compléter le tableau nos hôtes se sont révélés d'excellents cuisiniers pour nous préparer des poissons pêchés sur place et grillés par leur soins.

SOLEIL TROPICAL ET SABLE BLANC

Nous sommes restés 3 jours à nous reposer, à lire, à écrire ou à rêver dans cet endroit agréable sous le soleil tropical avec la mer et du sable blanc à perte de vue.

La plage immense permettait de longues promenades matinales sur ce sable éclatant de blancheur.
Dès le matin le soleil tropical nous paraissait déjà ardent, les lunettes de soleil et la crème solaire étaient une obligation.

Deux élégants masaïs ont tenté de nous vendre en vain leurs breloques.
Sans insister ils ont préféré discuter avec nous , avec le sourire, de tout et de rien ...
... Pendant ce temps là, une felouque de pêche passait devant nous !

Était-ce cela, tout simplement le bonheur ? ....!